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Unstage de voile pour adulte vous initiera aux premières manoeuvres : savoir diriger le bateau, régler les voiles selon le vent, connaître les allures sur un bateau, s’ammarer, virer de bord,. En quelques jours apprenez les bases de la navigation en voilier et découvrez les plaisirs de la navigation et des croisières en voilier.
Enfait 2 voiles c’est complexe Equilibre de route du voilier CENTRE DE POUSSEE VELIQUE LE VENT APPARENT : Conditionne le réglage des voiles Présentation PowerPoint Réglage du gréement Présentation PowerPoint REGLAGE DES VOILES Bouts APPLICATION AUX DIFFERENTES ALLURES AU PRES: Allure pour les barreurs. Présentation PowerPoint
Ilest possible d'utiliser la grand voile comme aérien d'un régulateur d'allure, on utilisera l'écoute de grand voile qu'on fera passer dans un réa au vent puis on la règlera sur la barre, en opposition on installera un élastique comme rappel de barre, toute la difficulté réside dans le réglage de la force de résistance de cet élastique . Avec ce système quand le bateau part au lof
Remorquerà la voile; IX) Commander les principales manœuvres à la voile (1 heure) Les ordres pour mâter, hisser les voiles, régler ses voiles aux différentes allures. L’établissement des voiles : La voile qui travaille. La voile qui fasèye. La voile mal établie. Le contrôle de l’écoute. Accostage, appareillage à la voile. D
Leréglage des voiles influe sur la vitesse du bateau et diffère selon les allures. Nous allons lister ici les réglages des voiles selon ces allures, en partant du vent arrière pour finir au près. De manière générale, les voiles se bordent jusqu'à leur limite de faseillement. Vent arrière [modifier | modifier le wikicode]
Site De Rencontre Pour Femmes Veuves. Apprendre à naviguer en voilier, c'est connaître le fonctionnement de son moteur, les voiles. Voici les bases commencer à faire avancer votre bateau. Quoi de plus beau qu'un voilier, bien réglé, gardant sa route fièrement, toutes voiles dehors. A contrario, nous avons tous connu, à nos débuts, l'agacement de rester collé sur l'eau pendant que les voisins vous montrent leur tableau, sans rien comprendre. L'objectif de cet article est de reprendre les bases du réglage des voiles sur un voilier. Pas d'astuces techniques ou de réglages ultras fins, Les mangeurs d'écoutes n'auront pas besoin de ces différentes voiles d'un voilier. L'ensemble des voiles d'un voilier est le moteur du bateau, mais permet aussi de diriger celui-ci. La grand voile La Grand voile est une voile située à l'arrière du mât, de forme triangulaire et maintenue sur 2 de ses bords d'un côté par le mât, et de l'autre sur la bôme. De taille plus petite que le génois dans les années 80, la tendance s'est complètement inversée ces dernières décennies. Le génois Le génois est une des voiles qui peut être installée à l'avant du mât, sur l'étai. Dans les années 80-90, sa surface était beaucoup plus importante que la grand voile. On parlait de génois à fort recouvrement. Spi symétrique Le spi, dit spi symétrique,est une voile de forme triangulaire doté d'un creux important, sa grande surface et son tissu très léger font qu'il est optimisée pour naviguer par vent venant de l'arrière. Spi asymétrique Le spi asymétrique est plus simple d'utilisation que le spi symétrique, ici pas de tangon mais un bout dehors. il est utilisé à partir de petit largue jusqu'à grand largue. Il ne pourra être utilisé pour remonter le vent ni au vent arrière. Gennaker Le gennaker ressemble au spi asymétrique mais il est plus efficace entre le bon plein et le traversLes allures d'un bateau En navigation, il existe plusieurs allures d’un voilier. Celle-ci sont fonction de la route du bateau par rapport à la direction du vent. L’allure va avoir une influence sur la vitesse d’un voilier, mais aussi sur son comportement. Elle va déterminer le réglage des voiles. Le vent arrière On parle de vent arrière quand celui-ci arrive par l’arrière du voilier, assez logique. Ce dernier est tout simplement poussé par le vent. Loin d’être l’allure la plus confortable, elle n’est pas non plus la plus rapide. C’est au vent arrière que la carène est souvent le moins efficace. Même si c’est moins le cas maintenant, l’hydrodynamisme des carènes est la moins efficace sous cette allure, le voilier est simplement poussé par le vent. Sur les bateaux les plus anciens, à l’arrière étroit, cette allure est souvent inconfortable, le bateau ayant tendance à rouler. Dans l’absolu, il faut offrir au vent la plus grande surface de toile. Il est donc intéressant de hisser un spi ou tangoner le génois. Le grand largue C’est une des allures les plus appréciées en croisière et en régate. Le vent ne vient plus complètement de l’arrière. Le voilier remonte à 135 degrés du vent et chaque risée est optimisée par la carène. Cette allure est dans le même temps, plus sécurisante car il n’y a plus de risque d’empanage. On commence, à cette allure, à sortir les gennakers, spis asymétriques,… Vent de travers Le vent de travers est une allure rapide et simple. Le vent vient sur le côté du bateau, à 90 degrés. le bateau aura sans doute tendance à rouler un peu, parfois, mais cette allure accepte bien des erreurs. Cette dernière demande concentration et attention pour garder son cap, une très bonne allure pour apprendre à barrer. Le près Plus le voilier remonte au vent, plus les sensations seront présentes pour l’équipage et le barreur. On peut presque parler de l’allure reine. Dés le près bon plein, les réglages devront s’affiner pour optimiser au mieux les capacités du bateau à remonter au vent en gardant une bonne vitesse. Plus on va remonter au vent, moins le bateau sera rapide, plus il va gîter et mouiller. Mais les sensations sont vraiment là . Bout au vent Bout au vent, le voilier est vraiment face à celui-ci. Il n’avance plus, les voiles définitionsBorder une voile signifie tirer sur l'écoute pour refermer l'angle formé entre la voile et l'axe du bateau. Choquer une voile signifie relâcher une écoute pour ouvrir l'angle formé entre la voile et l'axe du bateau. Etarquer signifie reprendre et tendre fortement une drisse ou le réglage de point d'écoute. Les penons sont des petits brins de laine qui permettent de visualiser l'écoulement du vent sur la réglage des voiles La grand voile et le génois Il faut retenir que plus le voilier remonte au vent, plus les voiles devront être plates. Au vent de travers et au largue, on recherche de la puissance, les voiles devront donc être gonflées. Au près, on va chercher à faire du cap, les voiles devront donc être plates. Ces réglages pourront être atténués ou accentués suivant l'état de la mer et du vent. En effet, par petit vent, au près, il sera plus judicieux de garder de la puissance dans les voiles afin de conserver un certain cap tout en faisant avancer le voilier. Les outils à disposition Il existe plusieurs manoeuvres pour régler ses voiles. Quand le vent monte, il faudra réduire la puissance des voiles. Pour cela, on va agir sur la chute et le creux des voiles. Les voiles devront être aplaties, le creux diminué en augmentant la tension sur le guindant, la bordure et le pataras. Si cela ne suffit pas, on ouvrira le plan de voilure laisser l'air s'échapper par le haut en agissant sur les points de tire chariots avale tout reculé pour le génois et hale bas de bôme choqué pour la grand voile. Les chariots Le chariot de grand voile est, en général, au centre aux allures de près et sous le vent, au portant. Cependant, afin de gagner en cap, au près, vous pouvez envisager de remonter le chariot au chariot de voile d’avant génois, foc,… se recule au près. Au largue, le chariot pourra être avancé. Pour résumer, le choix a été difficile entre faire un article ressemblant à une encyclopédie imbuvable, et ces lignes plus simples. Le meilleur conseil que je puisse vous donner est de prendre la mer, faire appel à votre observation, vos sensations et, enfin, naviguer en régate, rien de tel pour apprendre…Read the full article
Bon finalement c’est fastoche la voile. On borde le machin au près, on choque au portant ! Il est grand temps d’attaquer le réglage des voiles plus en détail. Il s’agit d’un chapitre intéressant, car on va commencer à utiliser de nombreux principes que nous avons découverts dans les chapitres précédents. Quel est l’objectif ? Avoir des voiles bien réglées, c’est surtout répondre à un objectif. Votre priorité est la puissance par vent faible par exemple, vous cherchez à gagner de la vitesse, mais aussi au portant vous cherchez de la stabilité. Votre priorité est le cap par vent fort par exemple, vous cherchez à rendre la barre moins dure, à améliorer votre capacité à remonter le vent au près. Quels sont les réglages ? 1. La surface de voile Les réglages s’effectuent sur un ensemble et pas que la GV ou la VA. On appelle cet ensemble le plan de voilure. C’est donc la première question à se poser avant même de sortir le bateau. Combien de ris je prends dans la GV ? Quelle voile d’avant je mets ? Il est difficile de répondre de manière générale à ces questions, cela dépend du bateau, et surtout des connaissances de l’équipage… Disons qu’à partir d’un force 6 beauforts environ 45km/h de vent vous avez pris un ris et éventuellement remplacé le génois par un solent par exemple. Aussi, par sécurité si vous débutez, il est préférable de partir sous-toilé pour ne pas se retrouver dans une situation difficile. 2. L’angle d’incidence L’angle d’incidence correspond à l’angle d’ouverture des voiles la corde que nous avons vue dans le chapitre sur les écoulements et la direction du vent. Pour le régler on doit donc border ou choquer l’écoute de GV ou de VA ou jouer sur des liaisons indirectes en lofant ou abattant par exemple. Petit rappel à propos des penons si l’écoulement est laminaire 1 Les penons intrados et extrados sont horizontaux je suis bien réglé. 2 Le penon extrados fasseye je dois choquer ou lofer. 3 Le penon intrados fasseye je dois border ou abattre. 3. Le creux Le creux c’est le profil que l’on donne à une voile . On peut jouer sur 2 aspects du creux la profondeur et l’emplacement. a. Profondeur Plat En 1 sur le schéma ci-dessous, le creux est plat, on fait une sorte de tôle » très rigide avec la voile. Réduire la profondeur du creux permet de donner la priorité au cap. Creusé En 2 sur le schéma ci-dessous, il y a beaucoup de creux. On a arrondi la voile. Augmenter la profondeur du creux permet de donner la priorité à la puissance. b. Emplacement Centré En 1 sur le schéma ci-dessous, le creux est au centre. Avancé En 2 sur le schéma ci-dessous, le creux est avancé. Cela permet de donner la priorité à la puissance. Reculé En 3 sur le schéma ci-dessous, le creux est reculé. Cela permet de donner la priorité au cap. 4. Le vrillage Vriller une voile c’est former une sorte de S » sur la chute de la voile. Cela a pour action d’évacuer l’air en haut de la voile. Et cela peut nous aider, car plus on monte en altitude et plus il y a de vent. Ce qui veut aussi dire, que le vent apparent en haut du mât n’est pas le même que celui dans le cockpit, puisque le vent réel est plus important. Ouvrir le vrillage ce qui correspond à vriller la voile permet de donner la priorité au cap. Fermer le vrillage donc réduire le vrillage permet de donner la priorité à la puissance. Quels sont les outils ? Voyons à présent sur quoi nous pouvons jouer pour atteindre ces réglages. VA Priorité CAP Priorité PUISSANCE Drisse Molle -Recule le creux -Pas assez bordée = plis horizontaux Etarquée -Avance le creux ou plutôt ne le recule pas -Trop bordée = plis verticaux Chariot de VA Reculé -Réduit le creux -Augmente le vrillage Avancé -Augmente le creux -Réduit le vrillage Ecoute Bordée -Joue sur l’angle d’incidence -Réduit le creux Choquée -Joue sur l’angle d’incidence -Augmente le creux Etai Etarqué -Réduit le creux -Recule le creux Relâché -Augmente le creux -Avance le creux GV Priorité CAP Priorité PUISSANCE Drisse ET Cunningham Molle -Recule le creux -Pas assez bordée = plis horizontaux Etarquée -Avance le creux ou plutôt ne le recule pas -Trop bordée = plis verticaux Ecoute + Chariot de GV au près chariot au vent par vent faible, sous le vent quand le vent monte ou + Hale bas au portant Bordée -Joue sur l’angle d’incidence -Réduit le vrillage Choquée -Joue sur l’angle d’incidence -Augmente le vrillage Pataras Etarqué le mât se cintre -Réduit le creux -Recule le creux Relâché -Augmente le creux -Avance le creux Bosse d’empointure Etarqué -Réduit le creux -Augmente le vrillage Mollie -Augmente le creux -Réduit le vrillage Commentaires Tu n'as pas compris quelque chose ? J'ai abusé sur le rhum sur une explication ? N'hésite pas, exprime-toi !
I - Évolution historiqueSi les premières voiles étaient carrées ou rectangulaire Nombre de traces de bateaux égyptiens ont été retrouvées en archéologie c'est parce qu'elles constituaient une annexe aux rames, et ne pouvaient donc servir qu'en vent arrière le bateau était donc poussé par le vent qui soufflait dans cette voile de lin un exemplaire de ce type de voile égyptienne est d'ailleurs exposée au musée des tissus de drakkars étaient de même propulsés par des voiles rectangulaires en complément de marins successifs autour de la méditerranée constateront qu'en orientant différemment cette voile, elle pouvait propulser le navire. Ces marins ont commencé à louvoyer au gré du vent. En quittant le vent arrière, ils réceptionnent désormais le vent sur le coté arrière le vent glisse alors entre les voiles on parle d'écoulement laminaire c'est le début de la propulsion par le historiens reconnaissent qu'il faut attendre l'Antiquité, vers le IXème siècle pour voir apparaître les premières voiles triangulaires plus facilement manipulables que celles rectangulaires pour remonter au il y eut une période 18ème, 19èmesiècle où la forme de la voile fut la même pour le pêcheur que pour le navigateur. Avec l'évolution technologique de ces dernières décennies, on constate une progression fulgurante qui n'est toujours pas aboutie pour plus de vitesse, de performance, de les voiles ne sont plus identiques mais sont au contraire adaptées pour chaque domaine d'utilisation, avec nombre de spécialités, c'est pourquoi les voiles peuvent différer énormément course côtière, offshore... alors que la pêche quant à elle ne se fait plus en bateau à voile qu'en de rares zones géographiques le moteur l'ayant les voiles ne sont donc utilisés que pour le sport et loisir. La compétition sportive a servi de laboratoire pour trouver de nouvelles performances techniques avec des allers retours entre découverte artisanale et production industrielle dont l'essor revient à des navigateurs remarquables tels que Eric Tabarly, ou de grands architectes ont contribué à l'émergence de nouveaux pôles de compétence apparus, notamment en France. Notre pays est en effet devenu un leader mondial dans ce domaine le cap du navire, et la direction du vent, une voile est plus avantageuse que d'autres et des réglages seront nécessaires, ceci afin d'avancer plus ou moins pouvons répartir les voiles dans deux classes les voiles de portant et les voiles de appelle le portant, le vent venant de l'arrière du navire de 100° à 170° avec 0° le nez du voilier face au vent.Le près est une allure où le nez du navire est proche près du vent. Ce schéma provenant de nous informe sur toutes les allures possible d'un voilier, en fonction de la direction du est important de noter à ce stade que selon chaque allure » - c'est à dire l'angle que fait le voilier avec le lit du vent - les forces et les résistances sont différentes et par conséquent la localisation des points de résistance et de tension de la voile - Différentes voiles d'avant
Télécharger l'article Télécharger l'article Pendant des siècles, la mer a fasciné l'esprit des marins et des aventuriers du monde entier. Dans son poème intitulé Sea Fever », John Masefield a affirmé que tout ce dont il a besoin pour se sentir comblé, c'est un grand voilier et une étoile pour le guider ». Entrer dans le monde de la voile est probablement difficile, mais cet article va vous guider à travers le flux et le reflux de l'univers nautique. Il va également vous aider à appareiller, mais avant de vous aventurer en mer, discutez avec un marin expérimenté et familiarisez-vous avec votre bateau. 1 Familiarisez-vous avec les différentes parties d'un voilier. Il est important de connaitre les différentes parties de votre voilier, à la fois pour des raisons de sécurité et aussi pour naviguer dans les meilleures conditions possible. Si vous ne réagissez pas correctement quand quelqu'un hurle soudain hissez le foc » ou attention à la bôme ! », vous risquez d'avoir de sérieux problèmes. Poulie ce terme désigne une roue montée sur un axe, dont la circonférence est évidée pour recevoir une corde ou une chaine. Bôme c'est un support horizontal sur lequel est fixée la grand-voile, la bôme est fixée au mât et se prolonge vers l'arrière. Pendant les changements de direction d'un voilier, faites attention au mouvement de la bôme. Vous pouvez recevoir un coup sur la tête, si vous vous trouvez sur sa trajectoire. Proue ce terme désigne l'avant du bateau. Quille de dérive il s'agit d'un aileron, généralement en fibre de verre. Sur certains bateaux, la dérive est pivotante autour d'un axe fixé à la partie inférieure de la quille. Elle contribue à équilibrer un voilier, quand il fait route. Taquet ce terme désigne une pièce à laquelle on amarre les cordages. Drisse ce terme désigne un cordage ou un câble en acier, qui sert à hisser ou à affaler une voile. Comme les écoutes, la drisse fait partie du gréement courant. Coque la coque forme le corps du bateau et comprend tout le volume sous le pont. Foc il s'agit d'une voile à l'avant du bateau. Le foc contribue à faire avancer le bateau plus rapidement. Génois c'est une voile d'avant dont la taille est plus grande que celle d'un foc. Quille c'est une pièce axiale de la partie inférieure de la coque d'un bateau. Elle empêche le bateau de glisser, on dit aussi de dériver » latéralement sous l'effet du vent. La quille stabilise le bateau. La quille contient le lest qui contribue à augmenter et à maintenir la stabilité du bateau, en contrecarrant les forces exercées sur les voiles plus il y a de lest, plus le bateau sera stable, mais aussi plus lourd et plus lent. Les quilles peuvent être de différentes formes [1] . Bout c'est un terme générique pour désigner les cordages. On en trouve partout sur un bateau. Mais, il y a une seule corde » à bord d'un voilier, celle de la cloche de quart. Grand-voile comme son nom l'indique, c'est la plus grande voile du bateau. Il s'agit de la voile qui est fixée à l'arrière du mât. Mât c'est une longue de pièce en bois ou en métal, dressée sur le pont d'un navire, destinée à supporter les voiles. Certains navires ont deux ou plusieurs mâts. Amarre il s'agit d'un cordage fixé à l'avant des petits bateaux, qui sert pour les amarrer à un quai ou à un autre bateau. Gouvernail il sert à diriger le bateau. Le gouvernail est mobile. Pour diriger le bateau dans la direction souhaitée, il suffit de tourner la roue du gouvernail ou de manœuvrer la barre. Écoutes ce sont des cordages qui servent à régler les voiles, les écoutes font partie du gréement courant. Foc ballon ou spinnaker c'est une grand-voile d'avant aux couleurs vives, elle est utilisée pour obtenir une vitesse importante et par vent arrière. Étais et haubans ce sont des cordages ou des câbles métalliques qui servent à arrimer ou à consolider un mât, même par vent très fort. Ils font partie du gréement dormant. Poupe ce terme désigne l'arrière du bateau. Barre franche c'est l'organe de commande du gouvernail. Elle est constituée d'une barre en bois ou en métal fixée au gouvernail. Barre d'arcasse elle fait partie de la charpente de la poupe. Elle est disposée perpendiculairement l'axe longitudinal du navire et correspond à son extrémité arrière. Roue il s'agit d'une roue qui sert à actionner le gouvernail pour diriger le bateau. Winch c'est un petit treuil à main constitué d'une poupée métallique manœuvrée par une manivelle ou un levier à cliquets. Il sert à rentrer les amarres ou à raidir un cordage. 2 Familiarisez-vous avec les différents types de voiliers. En général, si vous êtes un novice, vous n'allez probablement pas commander votre propre goélette immédiatement. Vous commencerez peut-être par naviguer à bord d'un cat-boat, un cotre ou un sloop. Catboat c'est un voilier à un mât et à une voile. Le mât est placé à l'avant du bateau. C'est souvent un petit bateau facilement manœuvrable par une ou deux personnes Cotre c'est un voilier dont le gréement se compose d'un mât, d'une grand-voile et d'au moins un foc et une trinquette. Ce bateau est facilement manœuvrable par un équipage peu nombreux. Sloop c'est un voilier avec un seul mât, comportant un foc et une grand-voile triangulaire gréement Marconi ou trapézoïdale gréement aurique. On rencontre ce type de bateau un peu partout et probablement c'est celui que vous imaginez lorsque vous pensez à un voilier. Sa taille peut varier et il est très performant lorsqu'il s'agit de remonter au vent. Ketch c'est un voilier doté de deux mâts, le grand mât et le mât d'artimon, ce dernier est implanté en avant de la mèche de gouvernail. Yawl c'est un voilier muni de deux mâts, le grand mât et le mât de tapecul. Il rappelle un peu le ketch avec cette différence que le mât de tapecul est de petite taille et se trouve à l'extrême arrière du bateau, derrière la mèche du gouvernail. Le rôle du tapecul consiste plus à équilibrer le bateau qu'à le propulser. goélette c'est un grand voilier portant deux ou plusieurs mâts. Le mât arrière a une longueur égale ou supérieure à celle du mât avant. Les goélettes ont été utilisées pour pêcher ou pour transporter des marchandises ou même en tant que navires de guerre. 3 Familiarisez-vous avec les termes courants utilisés à bord d'un voilier. En plus du vocabulaire se rapportant aux différentes parties du bateau, les marins utilisent certains termes lorsqu'ils naviguent ou quand ils se préparent pour prendre la mer. Souvenez-vous que bâbord » désigne la gauche et tribord » la droite. La couleur verte correspond au côté tribord et la couleur rouge au côté bâbord. Afin de vous rappeler du sens des mots bâbord et tribord, voici un mot qui vous permettra de les différencier batterie. Ba » se trouve à gauche du mot batterie, donc pensez immédiatement que bâbord correspond à la gauche. Tri » se trouve à droite du mot batterie, retenez que tribord correspond à la droite [2] . Bâbord c'est le côté gauche du bateau, lorsque vous regardez vers la proue, soit l'avant du bateau. Tribord c'est le côté droit du bateau, lorsque vous regardez vers la proue, soit l'avant du bateau. Au vent cette expression est utilisée pour situer un objet qui se trouve, par rapport à un navire, du côté d'où souffle le vent. Sous le vent cette expression est utilisée pour situer un objet qui se trouve, par rapport à un navire, dans la direction opposée à celle d'où le vent souffle. Virer de bord cette expression est utilisée à bord d'un voilier, lorsqu'on change de direction en faisant passer le vent d'un côté à l'autre de l'avant du bateau. Attention, pour éviter des problèmes, ne soyez pas sur la trajectoire du foc ou de la bôme pendant la manœuvre. Empanner c'est la manœuvre contraire de la précédente. Il s'agit de changer le côté duquel le voilier reçoit le vent en passant par le vent arrière. Cette manœuvre est plus délicate qu'un virement de bord, quand elle est effectuée par vent fort, car si la bôme est mal contrôlée, elle peut basculer violemment d'un bord à l'autre du bateau et faire des dégâts. Lofer ce terme est utilisé pour dire que l'axe longitudinal du bateau se rapproche du lit du vent. Les voiles commencent à faseyer et la vitesse du navire diminue. 4Apprenez la signification des bouées de navigation. Il est important de respecter les règles de balisage et de surveiller les bouées qui vous indiquent les zones sures de navigation. En Amérique du Nord, en quittant le port, vous devez laisser les bouées rouges à bâbord et les bouées vertes à tribord. Pour la plupart des autres régions du monde, en particulier l'Europe, c'est l'inverse. Publicité 1 Effectuer un contrôle visuel détaillé. Inspectez tout le gréement dormant, les câbles et les cordages qui soutiennent le mât, y compris les tendeurs et les goupilles de fixation du gréement à la coque. De nombreux voiliers ont démâté, car il leur manquait une goupille qui ne coute que de 15 centimes. Vérifiez les cordages du gréement courant, qui servent à hisser et à manœuvrer les voiles, à savoir les drisses et les écoutes. Assurez-vous que les cordages sont clairs et qu'ils ne sont ni enroulés, ni emmêlés ou bloqués par un obstacle quelconque et qu'ils sont tous amarrés à une bitte ou à un taquet par un nœud en huit ou un autre nœud d'arrêt, de façon à leur éviter de partir en tête de mât ou de se bloquer dans les poulies. Libérez tous les cordages de leurs taquets et de leurs treuils. Rien ne doit entraver le libre mouvement des cordages. À ce stade, vous devez être en mesure de les manœuvrer facilement, sans risque de les embrouiller. Si vous avez une balancine de bôme, il s'agit d'un cordage qui maintient la bôme en hauteur lorsque la voile est ferlée, choquez-la et laissez la bôme s'affaisser librement, puis tournez la balancine autour d'un taquet ou amarrez-la à un support. Attention à la bôme, elle est libre et pourrait vous heurter ou frapper l'un de vos équipiers, en lui causant une douleur sourde. Lorsque vous hisserez la grand-voile, la bôme retrouvera sa position normale à l'horizontale. Ensuite, assurez-vous que la barre est correctement installée et n'oubliez pas de contrôler le gouvernail. Maintenant, vous êtes prêt pour appareiller ! 2 Déterminer la direction du vent. Si votre bateau n'a pas de girouette au sommet du mât, par exemple un windex, attachez aux haubans, il s'agit des câbles qui soutiennent le mât, deux rubans d'une vieille cassette ou d'une cassette VHS ou un morceau de fil huilé faisant 25 cm de long. Ces accessoires vous montreront de quel côté souffle le vent. Certains marins trouvent que les rubans de cassettes sont trop sensibles pour cet usage. Si c'est votre avis aussi, essayez d'utiliser le ruban d'une cassette VHS ou un fil huilé. Fixez vos rubans de chaque côté du bateau, à environ 1,20 m du liston. Pour naviguer efficacement, vous aurez besoin de connaitre la direction apparente du vent. 3 Mettre le bateau bout au vent. L'idée est d'avoir le minimum de résistance au vent au moment de hisser la grand-voile. Dans cette position, la voile ne battra pas contre les haubans ou tout autre obstacle. Ce n'est pas toujours facile. Le bateau ne vire pas facilement, car il n'est pas en route, c'est-à -dire qu'il ne bouge pas. Faites de votre mieux, mais tenez-vous prêt à bien travailler cette manœuvre ! Si votre bateau est équipé d'un moteur, utilisez-le pour maintenir le bateau bout au vent pendant que vous hissez la voile. Voici une astuce très pratique si l'eau n'est pas profonde le long de votre quai ou s'il n'y a pas jetée, quittez le quai et jetez l'ancre à quelques encablures. Lorsque l'ancre crochera au fond, le bateau fera tête, puis se mettra automatiquement bout au vent ! Publicité 1 Fixer les voiles. Fixez les parties inférieures, c'est-à -dire la bordure de la grand-voile et celle du foc à leurs points d'attache, respectivement sur la bôme et sur la proue du navire. La fixation de l'arrière de la grand-voile se fait par le point d'écoute, à l'aide d'un bout appelé la bosse d'écoute. Pour raidir la bordure de la grand-voile, étarquez la bosse d'écoute, puis tournez-la autour de son taquet. Hissez la grand-voile en tirant sur sa drisse jusqu'au bout. La voile va battre ou faseyer, très fort pendant un petit moment, mais c'est normal. Notez qu'un battement excessif et répété réduit considérablement la durée de vie et la résistance de la voile. Le bord d'attaque de la voile ou guindant doit être suffisamment étarqué pour ne pas faire de plis, mais ne forcez pas trop sur la drisse, pour ne pas créer des plis verticaux dans la voile. Généralement, il y a un taquet au pied du mât pour amarrer les cordages. Tournez la drisse de grand-voile autour du taquet. Hissez le foc à l'aide de la drisse de foc ou une autre voile d'avant comme le génois, puis fixez la drisse. Les deux voiles vont faseyer librement. Notez que la grand-voile est toujours hissée en premier, parce qu'il est plus facile de mettre le bateau bout au vent à l'aide de cette voile. 2 Régler le cap et les voiles en fonction du vent. Un voilier ne peut pas faire route vent debout. Le secteur rouge de la figure ci-dessous représente les caps qu'un navire à voiles ne peut pas tenir pour avancer. Pour remonter au vent, un voilier doit maintenir un cap à environ 45 à 50 degrés du lit du vent et changer de route en virant de bord, c'est-à -dire en zigzaguant. Virez vers la gauche ou bâbord ou vers la droite, soit tribord, jusqu'à être à environ 90 degrés du lit du vent. Ce cap correspond à une allure appelée vent de travers. Bordez l'écoute de grand-voile et commencez le réglage pour placer la voile à environ 45 degrés par rapport à l'axe longitudinal du navire. Il est recommandé de mettre la grand-voile dans cette position pour régler le foc. Le navire va commencer à avancer et à s'incliner d'un côté ou giter, sous le vent. Une gite de plus de 20 degrés indique généralement que vous êtes en surpuissance. Relâcher l'écoute de la grand-voile momentanément, on dit choquer la grand-voile, pour réduire la gite jusqu'à 10 à 15 degrés et naviguer plus confortablement. 3 Régler les écoutes de foc. Lorsqu'il s'agit du réglage des voiles, on commence par les voiles d'avant. Un foc est muni de deux écoutes, une pour chaque bord du navire. Tirez sur l'écoute qui correspond au bord opposé à la direction du vent, le bord sous le vent. Il s'agit donc de l'écoute sous le vent, tandis que l'autre est appelée l'écoute au vent. Le foc va se gonfler en formant une poche, bordez la voile jusqu'au moment où le guidant s'arrête de faseyer. Continuez à tenir la barre ou la roue du gouvernail et maintenez votre cap ! 4 Réglez la grand-voile. Choquez la grand-voile jusqu'au moment où le guindant commence juste à faseyer, puis bordez-la doucement pour faire disparaitre le battement de la voile. Si vous n'avez pas changé de cap ou si le vent a gardé la même direction, cette allure est la meilleure pour régler les voiles. Si l'un des facteurs change, vous devez reprendre le réglage de la voilure en conséquence. Vous venez de faire votre entrée chez les marins et vous devrez apprendre à faire plusieurs choses à la fois ou en subir les conséquences. Publicité 1Observer le guidant de la grand-voile et du foc. Si le guidant commence à battre, vous pouvez choisir entre border la voile pour éliminer le battement ou agir sur la barre pour vous éloigner de la direction du vent et dans ce cas vous abattez. Lorsqu'une voile faseye, c'est signe que le bateau est remonté au vent au-delà de ce qui est permis par le réglage de la voile. Si vous laissez porter légèrement, c'est-à -dire éloignez l'axe du bateau du lit du vent, la voile va arrêter de faseyer. 2 Observer les indicateurs de vent ou penons. Si la direction d'où souffle le vent passe vers l'arrière du navire, cela signifie que votre puissance de propulsion a diminué. Pour y remédier, choquez la voile pour qu'elle soit perpendiculaire au vent. Vous devez constamment faire attention aux voiles, aux penons et au réglage des voiles, parce que la direction du vent change relativement rapidement. Lorsque le vent vient de l'arrière du travers, cela correspond aux allures portantes. Ce sont les allures les plus efficaces, car les voiles sont pleines et propulsent le navire en force. Lorsque le navire reçoit le vent par l'arrière, il semble courir avec le vent. Il s'agit de l'allure par vent arrière, qui n'est pas aussi efficace que les autres allures portantes, car le foc est masqué par la grand-voile, ce qui l'empêche de recevoir le vent pleinement. Lorsque vous naviguez par vent arrière, vous pouvez mettre le foc du côté opposé à celui de la grand-voile, pour lui permettre de recevoir le vent convenablement. Dans cette position, on dit que le foc est à contre ou que les voiles sont en ciseaux et vous devez tenir fermement la barre pour garder cette disposition de voilure. Pour faciliter le réglage du foc à bord de certains bateaux, on fixe un tangon » de foc à l'avant du mât et au point d'écoute de foc. À cette allure et compte tenu de la disposition des voiles, qui réduisent la visibilité vers l'avant, vous devez exercer une veille constante pour éviter les obstacles éventuels et les autres bateaux. Soyez prudents. Lorsque le bateau navigue par vent arrière, les voiles sont déployées latéralement au maximum et n'oubliez pas que le vent vient essentiellement de l'arrière, sa direction peut changer brusquement et entrainer un empannage fortuit, accompagné par le passage brutal de la bôme d'un côté à l'autre du bateau, avec les risques d'accident que cela représente pour vous et pour vos équipiers. Si vous avez une girouette installée au sommet du mât, ne prenez surtout pas un cap pour lequel la girouette est alignée avec l'orientation de la grand-voile, car dans ce cas le bateau se trouve dans le lit du vent et vous pouvez empanner brutalement sans le vouloir. Si cela se produit, vous risquez de recevoir un coup de bôme suffisamment fort pour vous assommer ou vous jeter hors du bateau ou par-dessus bord. Une bonne pratique consiste à installer une retenue de bôme, il s'agit d'un cordage de faible diamètre, qui est frappé sur la bôme et tourné autour d'un taquet sur le pont. La retenue de bôme sert à limiter la course de la bôme dans le cas d'un empannage accidentel. 3Venir au bon plein. Dans cette allure l'axe du navire fait un angle de 60° à 75° environ avec la direction du vent. À partir de l'allure portante précédente, mettez un peu de barre sous le vent pour rapprocher l'axe longitudinal du navire du lit du vent, on dit aussi remonter au vent. Pour atteindre le bon plein, vous devez border vos voiles, de façon à les rapprocher de l'axe longitudinal du navire. Cette allure correspond au bon plein, on dit aussi le débridé. Les voiles agissent à la manière d'une aile d'avion et le vent tire le bateau au lieu de le pousser. 4Venir au près. Continuez à remonter au vent en bordant les voiles au maximum, toutefois, le foc ne doit jamais toucher les barres de flèches du mât. Cette allure correspond au près, on dit aussi au plus près ou au près serré. Dans cette allure, l'axe du navire est à environ 45° à 60° du lit du vent. Vous vous amuserez bien en navigant de cette façon par une journée de grand vent ! 5 Louvoyer pour atteindre une destination. Naviguez au près, en prenant un cap aussi près que possible du lit du vent. Sur la plupart des voiliers, cela correspond à un angle de 45 degrés environ. Faites le plus possible de chemin selon l'espace disponible, ensuite virez de bord en choquant l'écoute de foc, puis larguez l'écoute du taquet ou du winch sur lequel elle était tournée. La grand-voile et la bôme vont venir dans le lit du vent. Ensuite, la grand-voile se mettra automatiquement de l'autre côté de l'axe longitudinal du navire. Vous devez étarquer rapidement l'écoute de foc du côté opposé, soit manuellement ou à l'aide du winch, avant de la tourner sur son taquet, laissez porter légèrement pour permettre à la grand-voile de se gonfler. Si la manœuvre est faite correctement, le bateau ne ralentira presque pas et vous reprendrez votre route au près dans l'autre sens. Par contre, si vous mettez beaucoup de temps pour border le foc, le bateau risque de se mettre en travers du vent, mais gardez votre sang-froid. Le bateau reprendra la bonne position dès qu'il aura acquis un peu de vitesse. Un autre scénario peut se produire, lorsque vous ne réussissez pas à franchir le lit du vent. Dans ce cas, le bateau s'arrête complètement ou même recule et on dit que le bateau est bout au vent, ce qui est gênant, mais chaque marin en a fait l'expérience et rares sont ceux qui sont disposés à l'admettre. Vous pouvez remédier à cette situation assez facilement, en effet, quand le bateau commencera à se déplacer vers l'arrière, vous pourrez gouverner à nouveau. Mettez le cap vers le point que vous voulez atteindre et bordez l'écoute de foc sous le vent, jusqu'à faire faseyer la voile. Sous l'effet du vent, la proue va franchir le lit du vent. Dès que vous avez fini votre virement de bord, larguez l'écoute au vent et étarquez celle qui se trouve sous le vent et vous revoilà en route. Lors des virements de bord, le bateau perd facilement de la vitesse. C'est pourquoi vous devez vous efforcer de faire cette manœuvre aussi rapidement et aussi calmement que possible. Continuez à louvoyer jusqu'à arriver à destination. 6 Prenez votre temps pendant votre apprentissage. Sachez qu'il est préférable d'apprendre par beau temps, par exemple entrainez-vous à réduire la voilure en prenant des ris. Plus tard, vous aurez besoin de le faire par gros temps, lorsque le bateau sera difficile à manier. Faites vos prises de ris suffisamment à l'avance, pour ne pas être pris au dépourvu ! Par temps calme, apprenez à faire face au chavirement de votre bateau et entrainez-vous à le redresser. Il est très important de savoir comment redresser un bateau en cas de chavirement. 7Naviguer en sécurité. Souvenez-vous que l'ancre et la chaine ou le câble de mouillage font partie de l'équipement de sécurité du bateau, ils peuvent servir à arrêter le bateau pour éviter un échouement ou même renflouer un bateau échoué. Publicité 1Affaler et ranger les voiles. Une fois que le bateau est arrivé à bon port, affalez vos voiles en choquant les drisses et les écoutes. Lorsque les voiles ne servent pas, vous devez les plier soigneusement et les ranger. Ceci est valable aussi pour le foc et la grand-voile. N'oubliez pas de retirer toutes les lattes de leurs goussets. Finissez de ferler la grand-voile, puis placez-la dans sa housse et amarrez le tout à la bôme avec des cordages ou des câbles élastiques. Ne pliez pas les voiles de la même façon à chaque fois, pour éviter la formation de plis permanents, qui ne disparaitront pas sous l'effet du vent. Ne rangez vos voiles que quand elles sont sèches et débarrassées de leur sel, car si vous les rangez quand elles sont encore humides, elles finiront par moisir [3] . 2Procéder au nettoyage d'usage. Amarrez les cordages aux taquets. Lovez soigneusement tous les cordages et amarrez-les avec des bouts, à l'écart des chemins de passage sur le pont. Lavez le pont à l'eau douce pour enlever le sel, en particulier si le pont est en tek, car le sel peut tacher le bois. Publicité Conseils Apprenez à déterminer la direction du vent en utilisant vos oreilles. Mettez-vous vent arrière, puis tournez lentement la tête de gauche à droite et vice-versa, jusqu'à égaliser » l'effet du vent au niveau de vos oreilles. Une fois que vous avez trouvé cette position, il vous devient facile de déterminer la direction du vent. Avec cette méthode, vous comprenez mieux le vent sans avoir à utiliser vos yeux. Si vous avez un moteur à bord, assurez-vous qu'il est en bon état et que vous savez comment l'utiliser. Cela est essentiel pour votre sécurité en mer, car un bon moteur vous évitera de nombreux ennuis. S'il y a un club de voile près de chez vous, vous pouvez participer à des régates, en tant qu'équipier bénévole. Vous apprendrez plus en une seule course, qu'en naviguant par vous-même pendant des années. S'il vous arrive un problème grave en mer, comme un coup de vent ou un homme à la mer, sachez que vous pouvez vous en sortir, en choquant les écoutes. Dans la plupart des cas, votre bateau stoppera. Familiarisez-vous autant que possible avec vos équipements de pont, même ceux que vous n'utilisez pas souvent. Cela vous rendra service quand vous serez en mer . La plupart des voiles ont des penons. Ce sont des rubans colorés fixés sur le bord d'attaque de la voile. Si votre voile est bien réglée, tous les penons pointeront vers l'arrière. Apprenez à reconnaitre les différents nuages et le type de temps qu'ils annoncent. Vous pouvez en savoir plus en consultant ce site internet. Avant de commencer, demandez à un marin expérimenté de vous montrer et de vous expliquer le fonctionnement du gréement courant et dormant de votre bateau. Familiarisez-vous avec la marée dans votre région, car dans certains endroits son effet sur le bateau est aussi important que celui du vent. Lisez un manuel de voile qui contient des informations détaillées sur la façon de conduire votre propre bateau. Pensez à faire votre première expérience de la voile en naviguant sur un plan d'eau intérieur ou dans une baie abritée. Choisissez une journée de beau temps, avec une brise venant du large et une bonne visibilité. Apprenez à faire au moins deux nœuds marins. Le nœud en huit est le nœud d'arrêt par excellence. Il sert à bloquer les cordages pour les empêcher de filer par un chaumard, une poulie ou de partir en tête de mat. Le nœud de chaise, aussi appelé nœud de bouline, est considéré comme étant le roi des nœuds ». Ce nœud est très fiable, il est facile à faire et à défaire même mouillé après tension. Il est employé notamment pour amarrer un bateau à terre à l'aide d'une aussière, passer une boucle dans une échelle, attacher une écoute sur une voile ou amarrer l'extrémité d'une bosse de ris à la bôme. Publicité Avertissements Avant de commencer à pratiquer ce sport, il est fortement recommandé d'avoir une bonne connaissance des termes maritimes, en particulier pour désigner les différentes parties d'un bateau et d'avoir lu attentivement des livres sur la voile et la conduite des voiliers. Pour les anglophones, voici quelques ouvrages qui vous seront très utiles The Complete Idiot's Guide to Sailing, Sailing for Dummies et Sailing the Annapolis Way par le capitaine Ernie Barta. Lorsque vous faites de la voile, votre vie peut dépendre de votre aptitude à anticiper et faire certaines choses à l'avance. Si vous attendez jusqu'au dernier moment, il peut être déjà trop tard ou très difficile de faire ce qu'il faut faire, pour garantir votre sécurité. Suivez votre intuition. Apprenez à utiliser la radio VHF marine. En cas d'urgence, un appel radio est généralement le moyen le plus rapide pour demander de l'aide. Vous pouvez utiliser votre téléphone cellulaire, mais une radio VHF marine vous permet de communiquer beaucoup plus rapidement avec les navires qui naviguent à proximité, si vous avez besoin d'aide ou lorsque vous portez secours à un navire en difficulté. On dit souvent qu'il vaut mieux rester sur le quai, en souhaitant de partir en mer, que d'être en mer et souhaiter de rentrer au port. Ne laissez pas votre enthousiasme prendre le pas sur votre bon sens, surtout le jour où vous devez rester sagement au port. Le vent apparent, lorsque le navire est amarré à quai, peut devenir violent, une fois le navire sorti du port. Plusieurs novices et même des marins expérimentés ont eu des ennuis, parce qu'ils se sont aventurés en mer par gros temps. Tomber par-dessus bord est une affaire sérieuse, surtout si vous naviguez en solitaire. L'eau froide, les courants et les autres bateaux représentent de graves dangers, de plus, un bateau sous voile peut aller plus vite qu'on ne le pense. N'oubliez pas que le pont est haut par rapport au niveau de la mer, il s'agit du franc-bord et qu'il devient très difficile de remonter ou de hisser une personne à bord sans assistance. Lorsque vous naviguez de nuit, ayez toujours un feu stroboscopique de signalisation fixé sur votre l'épaule, pour faciliter la recherche et le sauvetage en cas de besoin. Publicité Éléments nécessaires Le port d'un gilet de sauvetage, aussi appelé vêtement de flottaison individuel VFI, est obligatoire pour tous les passagers, à bord de tous les bateaux. Ce vêtement est muni d'un sifflet sans roulette qui permet de signaler sa position, ce qui est une excellente idée ! Vous devez porter un VFI, lorsque vous êtes en mer. Si vos enfants naviguent avec vous, ils doivent porter un gilet de sauvetage à leur taille, même si le bateau est à quai. Indépendamment de sa longueur, chaque navire doit être muni du matériel de sécurité règlementaire. La liste inclut, en particulier l'ancre avec une ligne de longueur suffisante, des fusées éclairantes et d'autres équipements imposés par la règlementation. Vous devez respecter le règlement, car il vise à garantir votre sécurité en mer. Références À propos de ce wikiHow Résumé de l'articleXAvant de naviguer avec un voilier, effectuez une vérification visuelle minutieuse des câbles et des cordages qui soutiennent le mât. Ensuite, trouvez dans quelle direction le vent souffle. Pour cela regardez l'indicateur de vent en haut du mât, puis mettez le bateau bout au vent. Fixez les parties inférieures des voiles, c'est-à -dire la bordure de la grand-voile et celle du foc à leurs points d'attache, respectivement sur la bôme et sur la proue du navire. Réduisez le foc et la grand-voile, puis hissez en premier la grand-voile. Cette page a été consultée 54 551 fois. Cet article vous a-t-il été utile ?
La voilerie All Purpose La Trinité Carnac sera présente sur le tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance, à bord de 5 monocoques de 60 pieds IMOCA. Les participants du Vendée Globe prennent le départ dimanche 8 novembre aux Sables d'Olonne pour un périple planétaire en solitaire de 21 638 milles 40 075km. 40 voiles à bord de 5 IMOCA Samantha Davies INITIATIVES COEUR Miranda Merron CAMPAGNE DE FRANCE Manuel Cousin GROUPE SETIN Isabelle Joschke MACSF quelques voiles Damien Seguin Groupe APICIL voiles de portant Zoom sur le chemin parcouru par ces voiles entièrement fabriquées en France, de CLM-TRILam en Aveyron à All Purpose Carnac en Bretagne A l’écoute des marins et leurs équipes Avant même de débuter la construction de la voile au sens strict, Rémi Aubrun, responsable du bureau d’étude All Purpose à Carnac, et son équipe passent beaucoup de temps à l’écoute des marins et de leur team. La première phase est la réflexion » déclare Rémi. Chez une grande équipe comme Initiatives Cœur de Samantha Davies, je travaille avec des spécialistes intégrés qui ont une expertise forte en matière de conception de voiles. Nous concevons ensemble une fiche de fabrication bien en amont de la période de construction, souvent quasi un an avant. Nous discutons des volumes des voiles, des incidences sur le gréement, du nombre de lattes et surtout de performance. Ensuite à travers un logiciel, un genre de tunnel à vent numérique qui mesure l’interaction entre l’écoulement et la structure de la voile, je fournis des études qui les aident à décider, je donne des outils… » Pour d’autres qui n’ont pas de bureau d’étude, Rémi fournit l’ensemble du processus de réflexion en fonction des spécificités de chaque IMOCA et des skippers. Estimer le procédé de fabrication En parallèle, Rémi entre en contact avec Pascal Rossignol de TRIlam pour étudier la faisabilité des demandes. On regarde ensemble le programme et le type d’utilisation envisagés du skipper. Ils permettent d’estimer le procédé de fabrication avec le nombre de plis du matériau et les densités de fils. Nous évoquons les finitions non-tissées ou tissées et les films si besoin pour les voiles de portant. Nous en déduisons le poids cible. La décoration est aussi prise en compte, pour savoir si on fait une teinture masse des colles zéro gramme ou une peinture spray bi-composant sur toute la surface car son poids n’est pas négligeable 4 à 5 Kg pour une GV recto-verso ». Parfois même la discussion se fait à trois, entre l’équipe, la voilerie et TRILam. » La construction La voile entre alors en construction. Tout débute en amont chez TRILam-CLM avec la préparation des sous-couches textiles, des fibres et des résines. La majeure partie des matières sont heureusement en stock les jours de fabrication car il peut falloir plusieurs mois pour tisser une finition particulière, approvisionner des fibres rares, tester de nouvelles combinaisons, ou valider la peinture au pantone » selon Rémi. Les fibres et les sous-couches sont ensuite placées dans diverses machines spécifiques qui vont déposer à sec les fils un par un en respectant le plan défini. La résine est alors ajoutée de façon à ce que les fils se retrouvent ensemble comme un composite en procédé d’infusion. C’est au tour du " lamineur" de passer à l’action au lieu de l’autoclave pressurisée dans le cas des matériaux composites. Ce "lamineur" qui est un genre de laminoir, est une combinaison de rouleau presseur qui compacte le tout sous 5 à 7 tonnes pour générer des grands panneaux en tissu. » L’assemblage La suite se déroule sur le grand plancher d’All Purpose à Carnac dans le Morbihan. Par exemple, pour une grand-voile IMOCA, nous recevons 8 panneaux. » enchaîne Rémi. Nous enlevons quelques parties puis nous les assemblons avec une colle structurelle, la même que lors de la lamination. Une presse à chaud spécifique est utilisée pour laminer les jonctions collées un peu comme chez TRILam. Nous procédons alors aux finitions avec la pose de sangles et des goussets de lattes. Tout est optimisé pour le gain de poids sans concession sur la solidité. Tous les détails de fabrication font partie intégrante de la performance et de la fiabilité. La voile est prête ! » C’est en mer que se poursuit le processus avec de nombreux tests des produits finis et des ajustements au fil des navigations, phase très importante où le maître-voilier et le bureau d’étude troquent leurs habits de plancher par des cirés ! Toutes nos voiles sont conçus en TRILam ou en TPI qui est notre version TRILam améliorée » ajoute Rémi qui, avec All Purpose, réfléchit également aux sacs des voiles. Des sacs sur mesure Nous avons imaginé un tissu spécial pour les sacs à voiles que nous faisons laminer pour nous. Il est léger, étanche, il glisse bien sur le pont afin de faciliter les manœuvres de matossage qui sont différentes selon les caractéristiques de chaque voilier. Chaque sac est adapté. Ce sont des customs. La conception des sacs prend quasi autant de temps que celle des voiles ! » La formule magique » pour le Vendée Globe Quel jeu de voiles sera le plus efficace pour un Vendée Globe ? Nous nous nourrissons évidemment des concepts adoptés par les voileries concurrentes sur ce Tour du Monde. De notre côté et avec nos clients – navigateurs, nous privilégions surtout la polyvalence. A notre avis, une voile performante sur le Vendée Globe est une voile qui marche bien tout le temps et surtout dans un large spectre de polaires. L’idée est qu’elle reste à poste longtemps et que le sportif ne passe pas son temps à la changer. Les manœuvres coûtent cher en énergie et en temps sur un Tour du Monde ! Nous travaillons vraiment sur des vitesses moyennes et non sur des voiles trop spécifiques pour une allure. Nous essayons de ne pas trop prendre de risques et de ne pas faire des choix trop tranchés. A ce sujet, je pense que Samantha Davies et son Initiatives Cœur ont un jeu de voile très complet et polyvalent. Je suis persuadé que Samantha a tous les atouts pour la gagne et aura moins d’incertitudes que les concurrents qui bénéficient de voiliers nouvelle génération » qui auront, à mon avis, des difficultés à exploiter leurs voiles à 100%. » Les concurrents du Vendée Globe emportent 8 voiles La grand-voile Un spi Un grand gennaker Un petit gennaker Un J0 Un J2 Un J3 Un tourmentin La voilerie All Purpose La Trinité Carnac encourage ses coureurs pour ce Vendée Globe!
réglage des voiles selon les allures